Apprends moi à vivre
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« Il y a quelque chose dans l'air de New York qui rend le sommeil inutile. » S. de Beauvoir
 
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 Strange Days (Adam Ruswell)

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Dante Sertoli
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Dante Sertoli


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MessageSujet: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMer 4 Mar 2015 - 3:50

Je fais le pied de grue à la porte de mon restaurant qui donne sur la ruelle. Je suis au restaurant depuis 10h ce matin – normal pour un restaurateur me diriez-vous – et j’attends une livraison de nourriture. Je consulte ma montre, ils m’avaient dis 15h, il est 15h15 et toujours pas de signe d’un camion de livraison. Je prends un tabouret pour caler la porte et m’assois dessus. L’attente m’énerve, je plonge la main dans le manteau d’un de mes employé et en sort un paquet de cigarette, j’en allume une en faisant les cents pas dans la ruelle.

- On fume capo ?

Je me retourne et vois mon bras droit Julio [je crois l’avoir déjà mentionné mais je me souviens plus de son nom alors je l’ai  rebaptisé].

- Seulement quand on me fait poireauter des plombes.

- Vous n’êtes pas obligé de rester, d’habitude je m’en occupe seul et ca se passe très bien.

- Un patron qui n’est jamais là ça ne fait pas sérieux….

Julio rigole et retourne à son travail. Je m’interroge une seconde sur la signification de son rire, il se foutait de ma gueule ou quoi ? Je le suis des yeux mais je suis interrompu par l’arrivée du camion de livraison.

Je les guide à l’intérieur, vérifie les quantités, paye et signe le bon de livraison. Après leur départ je m’enferme dans mon bureau et met à jour le carnet de compte de la boite avec des factures que j’ai récupérées ce matin chez des ouvriers du batiment. Que du bidon. Mais je dois bien justifier que je sorte 15 000$. La fraude demande du tact et des contacts. Le tact je me débrouille et les contacts c’est en grande partie Adam qui me les refile. Alors que je préparais une petite sacoche avec les billets retirés à la machine pour « payer les ouvriers du bâtiment , je reçois un appel. C’est un associé de mon frère qui vient récupérer l’argent. Je vais lui ouvrir et l’invite dans mon bureau. Il est habillé en costar et est plutôt balèze. Ce n’est pas la première fois que j’ai affaire à lui. Je lui tends la petite sacoche une fois la porte du  bureau fermée.

Il l’ouvre, prends les billets et les comptent. Sa présence me stress toujours un peu alors je suis extrêmement tendu et guette la moindre de ses réactions.

- Il y a combien ?

- 15 000$.

Il lève très théâtralement la tête et ajoute :

- C’est tout ?

Moi qui étais content que cette entrevue soit bientôt finie, là mon cœur manque un battement puis je sens mon sang battre fortement dans mes  veines. Je garde mon sang froid et tente d’expliquer :

- Avec Marco on a toujours fais comme ça, des petites sommes régulières.

- Ouais mais maintenant ça a changé.

- Ouais mais mon frère ne m’a rien dis, rétorquais-je du tac-au-tac tout en essayant de cacher la transpiration qui coule le long de mon échine.

Il tape du poing sur la table.

- Ecoutes petit con, je m’en branle que ton frère t’ai rien dis, je veux 50 000$ d’ici ce soir.


Je garde le peu de contenance qu’il me reste et ajoute :

- Tant que mon frère ne me dis rien, je filerai pas plus de fric à un gros con de gorille
.
D’un coup de bras il pousse mon bureau contre le mur, s’avance vers moi et me saisis au col. Je vois son poings approcher au ralenti. Je crois que j’ai fais une erreur. Je sens une douleur fulgurante à ma joue, puis une autre dans mon ventre, et une dernière à l’œil. Ma vision se trouble mais j’entends clairement :

- 50 000$ ce soir ou sinon….

Puis la porte claque. Je m’allonge sur le dos et essaye de me calmer.
Une fois les douleurs apaisées je me relève, note l’absence de la sacoche, prends mes affaires et sors du bureau. Julio me voit et pousse un hoquet de stupeur. Je l’ignore et sors du restaurant alors qu’il me demande ce qui s’est passé. J’hèle un taxi. Durant le trajet je laisse un message à mon frère, l’insultant à moitié pour ce qui s’est passé, le suppliant à moitié pour arranger tout ça et ne pas me retrouver les deux jambes cassées ce soir.

Une fois raccroché une sensation de vide m’envahit. J’ai fais tout ce que je pouvais pour arranger, je n’ai aucun moyen de sortir plus d’argent, seul mon frère peut arrêter cela. C’est un peu au destin de décider si  mon frère aura le message avant ce soir, mektoub. Les larmes m’envahissent.

J’entre dans l’appartement les yeux gonflés par les coups et les larmes. Je prends un surgelé et me le met sur le visage. Je fonds en pleurs à nouveau alors je m’installe en boule sur le canapé. Le paquet de mouchoirs sur la table est a porté de main, ce qui est pratique même si en temps normal je ne l’utilise pas pour me sécher les larmes ou me moucher….

J’entends un bruit et sursaute, puis je cherche des yeux d’où il vient.
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Adam Ruswell
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Adam Ruswell


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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 6 Mar 2015 - 3:15

J'en ai marre de ces satanés bon à rien. J'avais classé comme il fallait les dossiers, et me revoilà repartis de plus belle pour réarranger tout ce foutoir. D'un geste rageur, je sortis une cigarette du paquet posé sur mon bureau et l'allumai. Mes pieds étaient posés étendu sur mon bureau et mon regard fixait mon plafonnier. Le silence remplissait la pièce n'arrangeant pas du tout mon humeur.
Ces derniers temps, je n'avais pas pu beaucoup voir Dante. Nous étions pas mal occupé par nos boulots et je n'avais pu le voir qu'une soirée cette semaine. D'habitude, nous étions toujours chez l'un ou chez l'autre puisque nous habitions au même étage. De plus, je venais régulièrement chez lui car il me préparait toujours à manger quand j'avais faim... J'avais du survivre cette semaine à coup de restaurant et de nourriture de chez le traiteur, que mon bras droit me ramener au club.
Je me levais et écrasais ma clope dans le cendrier. Bon, j'avais envie de le voir... J'en profiterais pour lui parler de M.Galiano, un type pas mal influent dans la restauration.
Attrapant une enveloppe en papier kraft dans le tiroir de mon bureau, je sortis du bureau en direction de chez Dante. Les couloirs étaient vide, seul le claquement de mes pas retentissaient contre les murs.
Je sortis la carte de chez Dante et ouvris sa porte d'entrée. Un petit bruit se faisait entendre dans le salon. Marchant jusqu'au bruit, j'en profitais pour remonter mes lunettes de travail sur le nez. J'avais oublié de les retirer dans la précipitation...

-"Bonsoir, Dante. Je viens te voir à propos de..." Je m’arrêtais, hoquetant de surprise.

Je le trouvais la, roulé en boule sur son canapé, le visage tuméfié. Qu'est ce qu'il lui était arrivé?!?

Me précipitant vers lui, je m'accroupis et relevais une mèche de cheveux qui lui tombé sur le visage. Ses cheveux étaient un peu plus long que lors de notre première rencontre. Ses joues étaient baigné de larme...

-"Hey...,lui dis-je dans un murmure, que t'est-il arrivé?" Comme il ne s’arrêtait pas de pleurer, je ne savais pas du tout comment réagir.

Je le pris dans mes bras et lui séchais ses larmes du revers de ma main. Après lui avoir déposé un doux baiser sur ces lèvre, je plaçais mes mains sur les cotés de son visage afin qu'il me regarde dans yeux.

-"Dante? Dante... regarde moi. Explique moi ce qui ne va pas...Je m'en occuperais. Si tu as des problèmes, il faut que tu me le dise. Tant que tu es à mes cotés, rien ne t'arrivera... Qui t'as fait ça?"

Lorsqu'il me raconta toute l'histoire, j'étais dans une colère noire. Les bâtards....Ils ne s'en sortirons pas comme ça.

-"Relève toi." lancais-je à Dante, d'une voix un peu trop sèche. Je soupirais bruyamment. Allez, Adam... Calme toi...
" Désolé, Dante. Tout ça m'énerve... Je n'aime pas que l'on s'en prenne à toi...Il faut s'en occuper avant ce soir c'est ça? Est ce que ton frère t'a répondu?"
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMar 10 Mar 2015 - 4:29

Après le bruit, je sentis que quelqu’un me touchais. Quand ma vue redevint nette je distinguais Adam avec un visage inquiet. Il doit follement être choqué de me voir ainsi et cela ajouta encore à ma peine et je redouble de pleurs. Je ne suis pas une fille et pourtant on dirait que j’ai mes règles, ou que je suis enceint….
Quand il me demanda ce qu’il m’était arrivé, je mis quelques instants à réussir à me ressaisir et je lui raconte mon histoire, entrecoupée de sanglots et avec quelques hésitations. Je ne veux pas l’inquiéter ni à l’énerver.
Mais comme prévu je le vois se raidir et ses yeux devenir noirs de colère et je culpabilise maintenant. Les larmes reviennent d’elles même. Je me relève tout de même et lui dis :

- Mi amor je suis content que tu t’en fasse pour moi mais ça ira. Je suis sur que mon frère va régler cela avant ce soir, je l’ai appelé il y a seulement 20 min. Là bas il doit être….

Je compte sur mes doigts le décalage horaire.

- 20h ! Il est peut être en train de manger ou regarder un match de foot. Ca va s’arranger.

Je me colle contre lui pendant qu’il me prends dans ses bras. Ca fait du bien de se sentir un peu entouré alors qu’on est si loin de sa famille. Je me défais de son éteinte et fouille dans ma poche mon portable.

- T’inquiète pas, je vais essayer de le rappeler. Surtout ne t’énerve pas. Pose toi je vais nous faire à boire et à grignoter pendant ce temps.

Je l’assois sur le canapé et me dirige vers la cuisine. Je compose le numéro de mon frère en allumant la machine à café. Je retombe sur la messagerie et juge inutile de lui laisser un autre message. J’appelle ma mère en coupant du pain et en les plaçant sur un plateau. Au moins ma mère réponds toujours sur le téléphone, elle se rue dessus même. Quand j’entends sa voix je la rassure rapidement et lui demande où est Marco. Elle me demande pourquoi autant de précipitations et coupe court à des explications interminables en disant qu’il s’agit d’affaires…. D’affaires quoi. Elle m’explique qu’il était en train de somnoler dans un salon.
Elle va le chercher pour moi et pendant ce temps j’amène le plateau sur la table et fais un sourire à Adam pour le rassurer. Quand j’ai mon frère au bout du fil je lui explique de façon lapidaire l’histoire et à défaut d’avoir entendu Adam gueuler, c’est mon frère que j’entends.

- Ce bâtard ! J’aurai jamais pensé qu’il puisse faire un coup aussi fourbe. Je l’ai viré il y a quelques jours, on s’était mis d’accord pour pas faire de vagues ou faire couler de sang. Et ce fils de pute a le culot de prétendre venir en mon nom et te casser la gueule pour 15 000$ ! Je vais appeler les autres, ce soir ils attendront au restaurant au cas où il serait assez fou de revenir.


- Merci Marco. Je suis désolé de lui avoir filé 15 000$ sans savoir tout ça….

- Non c’est pas grave, l’argent n’est pas le problème. Le problème c’est qu’il pense qu’il puisse m’enculer comme ça.

Quelques insultes en italiens, et bien merci frérot que le fait qu’on ai abusé de toi soit plus important que le fait qu’on ait cassé la gueule de ton petit frère. Je raccroche soulagé mais un peu blessé au fond de moi.
Adam me guette, je lui fais le plus grand sourire que j’ai, cours et saute sur lui sur le canapé. J’ai un changement fulgurant d’humeur et rigole.

- Ce mec est juste un enfoiré qui est énervé que mon frère l’ait viré. Mais tout est réglé. Ah comme je suis soulagé. Allez manges ! et ce soir on va au restaurant pour profiter du spectacle !

Je m’allonge de tout mon long sur le canapé et en même temps sur Adam. Je reprends le surgelé et me le repose sur le visage et dis à Adam :

- En attendant, j’aurai besoin qu’un infirmier sexy s’occupe de mes petites blessures….
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Adam Ruswell
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Adam Ruswell


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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyLun 23 Mar 2015 - 13:21

Au final, Dante retente d’appeler son frère et tombe enfin sur lui. J'attends, impatient de connaitre la suite de l'histoire. J'étais persuadé que son frère était d'accords avec moi. On allait massacrer ce fils de ****.
une fois leur conversation terminé, Dante se retourne vers moi. Il n'a pas l'air plus heureux que ça...
Il se rapproche de moi et me saute dessus. Je passe gentiment ma main dans ses cheveux. Ils sont doux...
Alors que je m'amusais et les triturer, Dante me sort qu'on ira à son restaurant pour "voir le spectacle".
 Une fois qu'il eu fini de parler, j'éclatais de rire.

-"Tu changes vraiment du coq à l'âne, toi ahahah. Viens que je m'occupe de toi." lui dis-je en prenant son visage et y déposant mes lèvres sur les siennes.

-"Où as tu mal?" Ma main tâtonner un peu partout le corps de mon homme, jusqu’à descendre dangereusement vers son bas ventre.

-"Il n'aurait pas oser te blesser ici, n'est ce pas? Dois je tout de même vérifier?"

Je retournais le corps de Dante afin qu'il se trouve en dessous de moi avant de soulever son bassin pour lui retirer son pantalon. Mes doigts effleurèrent doucement le tissu tendu de son caleçon.

-"Eh bien..." murmurais-je en enfonçant un doigts derrière.

Une fois les préliminaires fini, je le pénétrais. D'une voix rauque, je lui dis:

-" N'oublie pas, tu es a moi. Personne d'autre que moi ne peut toucher ton corps."
Je posais mes mains contre ses hanches et m’enfonçais plus profondément en lui jusqu’à ce qu'on jouisse ensemble.

Nous restons la à comater pendant je ne sais combien de temps. Seul le bruit de son horloge était perceptible.

Je me levais enfin, pour aller prendre ma douche. Nous n'allions pas tarder à partir rejoindre Marco au restaurant. Je fis couler de l'eau sur moi et entendis un mouvement derrière mon dos. Dante m'avait rejoint. Il avait l'air un peu embrumé. J’esquissais un sourire et me dépêchais de me laver. Étant donné qu'il avait l'air d'avoir du mal à atteindre son dos, je le retournais et le lui frottais. Une fois, le jet d'eau passait sur tout son corps, je lui fis une petite claque sur ses épaules.

-"Allons y. Nous ne devrions pas tarder."

Après avoir enrouler une serviette sur les hanches, je sortis de la salle de bain pour rejoindre la chambre.
Une fois entré dans le dressing, je me dirigeais vers mes habits. J'en avais quelques un chez lui, ca m'évitais de devoir revenir chez moi pour me changer. Je pris une chemise noir et un pantalon de costume gris. Dante me rejoignis dans le salon pendant quand j'étais en train de boutonner mes manches.

-"Tu n'aurais pas vu ma ceinture noir Azzaro? J'arrive pas à mettre la main dessus."

Il ne savait pas non plus alors il me proposa d'en prendre une dans son tiroir. 

...

Nous étions enfin près pour partir. Et Dante ferma enfin sa porte.
Nous descendîmes jusqu'au garage et je fis biper ma voiture. La route n'étais pas trop longue pour aller jusqu’à son restau. En moins d'un quart d'heure, nous étions déjà arrivé.
Je claquais ma portière et essayais de voir le monde à l’intérieur. Dante sortit et la porte d'entrée s'ouvrit. Marco fit irruption et s'approcha de son frère. Il le prit dans ses bras et lui murmura quelques mots, sans doute quelques phrases affectueuses qu'il ne voulait pas que tout le monde entende. La mafia et leur timidité à montrer leur "amour"...
Marco se retourna ensuite vers moi et me serra la main.

-"Je suis content que tu sois venu. Te voir au coté de mon frère lorsqu'il a des problèmes... me fait énormément plaisir."

Bizarrement, j'avais l'impression qu'il y avait une pointe de menace dans sa phrase. Ca m'amusait... beaucoup.
Je lui souris, le regard ravi.

-"Bien..."
lui dis-je en retour.

Les salutations faites, nous entrâmes dans le restaurant.
Il n'y avait pas grand monde. Ce qui était compréhensible vu la clientèle actuelle. Les chiens de Marco qui ressemblait grandement à des pitbulls près à bouffer n'importe qui.
Globalement, je ne pense pas que nous étions en mauvais terme, Marco et moi. Nous étions simplement dans le même milieu et jouir de notre autorité et de nos pouvoirs entre nous était comme un jeu. Un peu comme "qui avait la plus grosse". Une manière de montrer qu'on s'apprécie...

On s'assit à une table un peu à l'écart de la foule et on se fit servir des verres. Théoriquement, le gars qui avait tabasser Dante devait venir dans peu de temps.

Cela faisait déjà 2h et quart qu'on attendait et toujours  rien. Marco se leva et frappa la table des mains.

-"Enfoiré! Tu ne perds rien pour attendre".


Cette situation commençait à m'agacer fortement. Je m'approchais de lui.

-" Puis je te parler?"

Marco me regarda et acquiesça. Nous nous dirigions dans la salle du garde manger, laissant Dante en compagnie du bras droit de son frère.

-"J'ai autant que toi envie de buter ce salop. J'ai pas mal de contact qui nous permettrons de trouver facilement ce gars. Si tu veux, si un de nous le choppent. On prévient l'autre. Crois moi, il ne va pas s'en sortir en un seul morceau..."


Il me regarda et éclata de rire. Ses yeux se posèrent sur moi, remplis de vengeance destiné à son ancien collègue.

-"Après tout, nous sommes de la même espèce, toi et moi. Entendu, faisons la fête à ce connard. Ne dis pas à un mot à Dante. Il nous casserait la tête avec ça. Je me demande comment il a fait pour atterrir dans cette famille..." dit il en levant les yeux au ciel.

-"Je ne sais pas. Mais c'est aussi ce qui le rend intéressant. Le fait qu'il soit différent de nous. Il a la capacité de rendre humain, les monstres que nous sommes."

Marco me regarda d'un air d'accord.

-"Nous devrions y aller, il va commencer à s'inquiéter" lançais-je avant de me diriger vers la sortie.
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 10 Avr 2015 - 3:15

Adam m’embrasse langoureusement et commence à me faire un examen du corps, qui se concentre principalement sur la partie inférieure de mon corps. Un sourire nait sur mon visage tandis que je le laisse faire.

-"Il n'aurait pas oser te blesser ici, n'est ce pas? Dois je tout de même vérifier?"

- Je pense qu’un massage serait préférable…. »

Adam me place sous lui et une douleur dans les côtes me lance mais est aussitôt balayée par le plaisir que cette  position de soumission me procure. J’imagine déjà toutes les attentions qu’il va me donner, à moi, la pauvre victime d’un règlement de comptes. Il me retire mon pantalon et masse la bosse qui apparait ainsi qu’autre chose. Alors que je n’en puis presque plus, il soulève mes hanches et me pénètre. Alors qu’il me murmure «  N'oublie pas, tu es a moi. Personne d'autre que moi ne peut toucher ton corps. » je me laisse aller totalement à lui, je suis sien, mais lui aussi est mien, et je plante mes ongles dans son dos alors que je jouis bruyamment avec lui.


Nous prenons notre douche ensemble, et je me laisse laver par Adam. J’ai vraiment l’impression que cette histoire l’a marqué, et je profite au maximum de ses petits soins. Je m’habille cependant seul et rapidement, et j’ai quelques difficultés à enfiler ma chemise. Je vérifie le résultat dans le miroir. Cette petite séance de sexe m’a redonné des couleurs au visage. Je me dirige vers le salon où Adam m’attends. Dans le feu de l’action il a perdu sa ceinture. J’essaye de me souvenir, mais je ne me concentrais pas sur où étaient jetés les habits. Je commence à chercher des yeux dans le bazar qu’on a mis, des chemises, des caleçons et les coussins dans tous les coins. J’abandonne aussitôt et lui dis d’en prendre une des mienne. Même si elles ne sont pas forcément d’une aussi prestigieuse marque.

Quand nous arrivons au restaurant, Marco est déjà là à nous attendre. Il ouvre ses bras et je me jette un peu désespérément dedans. J’aime croire qu’il est aussi content de me voir que je suis de le voir. Il sent l’Italie.  Il me dit dans l’oreille qu’il est content de me voir et que maman m’embrasse. Je voulais lui demander pourquoi il ne l’a pas amenée avec lui, après tout ça lui aurait fait des vacances, mais il se tourne vers Adam et commence à lui parler. Les voir tous les deux, deux malfrats qui font le concours de celui qui pisse le plus loin. Je suis à la fois amusé et blasé de ce petit jeu. Je les laisse faire et soupire :

-Dio moi….

Quand on pénètre dans mon restaurant. Marco a amené tous ses bras, ils peuplent tout mon restaurant et je compte les clients sur les doigts d’une main. On s’installe et on commence à boire. Je discute avec mon frère des chiffres et on parle d’expansion. Peut-être ouvrir un autre restaurant, ou un magasin. Aussitôt Adam met son grain de sel en proposant de trouver le local. Et leur petit jeu continue. Je vois aussi qu’ils boivent tous les deux beaucoup. Ils jouent à tous les niveaux et je m’installe confortablement pour les regarder. Ils sont tellement amusants que je ne vois pas le temps passer et oublie l’autre sale….

Au bout d’un moment mon frère s’énerve et avec Adam ils s’isolent. Je me sens pas du tout mis à l’écart. En attendant l’autre s’est peut être pointé, a vu les hommes de mon frère et a pris la tangente. Ils m’exaspèrent et je commence à être énervé contre eux. Ils se croient tellement grands et forts, ils en oublient les bases, comme RESTER DISCRET QUAND ON VEUT CHOPER UN CONNARD. Je pensais qu’ils allaient prendre tout ça en main, j’étais heureux d’avoir enfin ma vengeance et d’être en sécurité. Je prends mes affaires et glisse la main dans la poche de la veste d’Adam. Je me dirige vers la porte mais un des gorilles me barre le passage. Je le fusille du regard et il semble gêné, il ne sait pas trop quoi faire.

-Je vais juste fumer une clope.

Il baisse les yeux et laisse la voie libre. J’ajoute :

-Et dis aux deux guignols que s’ils me cherchent, ils oublient. 


Je sors du restaurant et avec les clés d’Adam, je me reconduis chez moi.  Je regarde l’heure, il est trop tard en Italie pour que j’appelle ma mère. Je décide oublier toute cette journée en buvant une grosse quantité d’alcool. Ca me fera également oublier mes bleus.

J’ai beau travailler pour mon frère mafieux et sortir avec un autre genre de malfrat, je ne ferai jamais parti de ce monde. J’ai beau essayer de m’intégrer, je ne serai jamais à l’aise et je ne saurai jamais réagir comme eux. Etre comme eux. Je flirte avec un monde auquel je n’appartiens pas. Et pourtant, je vais continuer à flirter avec, hormis ces moments désagréables, le reste du temps tout se passe bien et puis, qu’est-ce-que je pourrais faire d’autre ? Je ressasse ces pensées en enchainant les verres. En fond les sketches des Monstres passent sur ma télé. J’essaye de m’immerger dedans et je suis pris de crises de fous rires devant leur humour noir. L’alcool aide bien.

La table basse. Je manque de… faire tomber mon verre. Ca me fait rire. Y a du bruit. Le film est finit. Je me lève pour prendre la télécommande. Quelque chose me retient en arrière.
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Adam Ruswell
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMer 13 Mai 2015 - 22:21

J'ouvris la porte et cherchais du regard Dante. Mais aucun signe de lui. Ou pouvait-il être passé? Je m'approchais vivement d'un des employés de Marco et lui demandais d'un ton sec:

-"Ou est-il?"

L'homme me regarda un peu gêné et me sortit que Dante était soi-disant parti fumer. Je jetais un rapide coup d'oeil à l'extérieur lorsque je remarquais que ma voiture avait disparu. L'enfoiré! Ne me dite pas que...
J’avançais d'un pas rapide vers ma veste avant de tâtonnais l'une de mes poches.  Je ne sentis pas le contact froid de mes clés...

-"Bordel!" Jurais-je entre mes dents.

Il devait être repartis chez lui pour je ne sais quelle raison sans nous avoir prévenu...

-"Tu veux que je te raccompagne? Je me sens un peu responsable de la situation. Après tout, c'est mon frère."

Je me retournais et regardais Marco, un sourcil levé.

-"Je ne m'attendais pas à cette proposition si... charitable. Mais si tu me le proposes, je ne vais pas refuser."

Il acquiesça d'un signe de tête et se dirigea vers la sortie. Ma main chercha mon paquet de clopes dans ma veste et j'en ressortis une cigarette. Il faisait froid dehors... d'un mouvement vif, je remontais mon col sur mon cou.

-"Tu en veux une?" demandais-je.

-"Ouai, merci."

Une fois mon briquet allumait, je penchais ma tête par dessus la flamme. Je ne vis pas le visage de Marco s'approchait et fut surpris lorsqu'il alluma la sienne sur mon feu.

-"Tu aurais pu attendre que je finisse." Dis-je d'un ton un peu agacé.

-"Et bien? A part mon frère, tu n'aimes pas qu'on te touche?"

-"Tu crois que ta petite gueule peut me plaire? Va baiser dans des bordels, si t'es en manque." Sifflais-je.

Il me regarda, surpris, et explosa de rire.  Décidément, il ne ressemblait pas du tout à son frérot...

-"Ne t'inquiète pas pour moi, mes soirées sont très bien remplis. En revanche... j'aimerais bien faire rager mon frère pour le punir des erreurs qu'il fait". Il me tira la tête en arrière et m'embrassa brutalement.

Je lui mordis la lèvre d'un coup sec et le repoussais vivement.

-"Ne me prends pas pour tes larbins, je ne suis pas ta pute, enfoiré." dis-je furieux. "D'autant plus que tu embrasses comme une merde."

-" Tu n'as rien de mignon, comme je le pensais..."


-" Effectivement, le terme mignon ne me correspond pas."
J'haussais les épaules avant de me retourner vers la route.

-"Allez, viens. Je te ramène quand même."

Le voyage se passa en silence. Nous avions ouvert nos fenêtres et seul le son de notre souffle relâchant la fumée de cigarette était perceptible. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque je rentrerais. D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi Dante avait décidé de partir. Je passais mon bras par la fenêtre et étendis mes doigts dans le courant d'air. Cela me rappelait vaguement d'un moment avec Nathaniel. Je me souviens de son sourire lorsque l'on se chamailler dans la voiture. Et de son regard distrait en regardant le paysage défiler...

Une fois arrivé devant le bâtiment, je claquais la porte de la voiture.

-" Merci de m'avoir déposer."

Marco, le bras accouder a sa fenêtre, retira sa cigarette de sa bouche avant de me lancer d'un sourire complice:

-"Oublie pas ce qu'on a convenu avec l'autre enfoiré. Je serais curieux de voir comment tu  procèdes."

-" Pas de soucis." Lui répondis-je en claquant la porte.

-"Ah, une dernière chose... Pour ce qui c'est passé tout à l'heure..."

Ma bouche forma un rictus m’empêchant de pouffer.

-" Tout se sait à New York. Va falloir en assumer les conséquences... et croit moi, avec Dante, ça va pas être de tout repos. Et hors de question que j'ai des emmerdes a cause de toi. C'est toi qui m'a embrassé, pas moi."

-"Encore faut il qu'il te croit."

-" Va chier, Marco..."

Je fis volte face et me dirigeais vers l'entrée.

-"Bye!" Entendis je au loin.

Je levais mon bras en guise de salut sans prendre la peine de me retourner.

Il fallait maintenant que je m'occupe de la situation avec Dante...

Une fois sortis de l'ascenseur, j'ouvris la porte de chez mon amant.
Je l’appelais mais aucune réponse. J'entendis du bruit dans le salon et arrivais juste a temps pour rattraper Dante.

-"Bon sang, Dante! Qu'est ce que tu fous?!?"


Il était carrément ivre! Mon homme se retourna vers moi tout en s'agrippant tant bien que mal à moi en m'accusant que tout était de ma faute.
Je haussais mes sourcils en signe d'incompréhension. Je ne voyais pas en quoi je pouvais être fautif pour cette situation... Il partit dans un charabia de soulard. Je compris cependant qu'il nous en voulait, Marco et moi, d'etre partie le laissant seul et qu'on etait des "cons" à travailler pour satisfaire des gros porcs suant le sexe et le fric.

-" Eh bien, eh bien. Au final, tu ne traites pas mon milieu mais plutôt ma clientèle?" Un sourire amusé se dessina sur mon visage.

Lorsqu'il me répondis, je fus tellement surpris parce ce qu'il venait de dire que je restais sidéré pendant quelques instants. Si je m'étais attendu à ça....
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyDim 26 Juil 2015 - 0:16

Je reconnais la voix de Adam et sens son étreinte. C'en est trop, je lui vide mon sac, je me libère de ce sentiment qui me ronge depuis trop longtemps.Je suis enfin soulagé, et lui enchaine:

-" Eh bien, eh bien. Au final, tu ne traites pas mon milieu mais plutôt ma clientèle?"

- Je ne te blâme pas toi, je blâme la société qui t'a rendue ainsi.


Je l'embrasse avant d'ajouter:

- Même si je pense que tu es assez fort pour leur résister. Mais bon, du moment que tu m'achète ce que je veux avec ton argent sale, ça ira.

Je fourre ma tête dans son cou et y dépose un baiser en sentant son eau de toilette.

- C'est drôle, tu sens comme mon frère!

Je titube légèrement et me laisse tomber sur le canapé. Qui sait, peut être que toute cette soirée changera quelque chose au monde dans lequel je vis. J'ai pas tant à me plaindre, mais des fois j'aimerais vivvre dans la légalité. J'utilise toutes mes forces pour lever mon bras et lui dis:

- Laisse, je vais dormir là.....

Alors que je pose la tête sur un des coussins, tout dans ma tête bouge et je sombre.

-

Je me réveille avec un sale mal de tête et un goût acide en bouche.Je fonce, comme en mode pilotage automatique,  dans la douche où après quelques minutes sous l'eau je commence à repenser à la veille. Je me souviens avoir picolé, puis quand Adam est rentré je lui ai parlé, beaucoup, mais je ne sais plus de quoi....

Je sors de la douche et me met en quête d'Adam, je le trouve encore endormi dans le lit. Je me glisse sous le drap contre lui et colle mon érection dans son dos. Qui sait, jouir me guérira peut être de cet affreux mal de crane.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMar 11 Aoû 2015 - 0:39

Je me rendais enfin compte qu'il ne me reprochait pas directement de travailler dans ce milieu. Qu'il en voulait plutôt à la société qui m'avait poussé à faire ce que je fais aujourd'hui.
Cela pouvait ressembler à une phrase anodine mais j'étais heureux qui me dise cela. Dante pouvait être très coincé sur certaines choses mais son coté franc le rendait particulièrement attachant et me conforter dans l'idée de ne jamais le laisser partir.

Lorsqu'il termina sa phrase, comme quoi cela lui allait tant que je lui payais tout ce qu'il voulait, il s’avança vers moi et je le pris dans mes bras. Je collais mes lèvres sur ses cheveux et posait une main derrière sa tête.

Il remarqua l'odeur de son frère sur moi. Enfin, il constata une étrange ressemblance mais ne s'attarda pas dessus.
Sur le coup, je songeais vraiment à précipiter son frère dans une rivière...

Dante ne tenant plus, se laissa tomber sur le canapé et décida d'y rester pour dormir.
Je lui déposais un dernier baiser sur le front avant d'aller chercher une couverture.

Le silence tomba dans l'appartement. Cette journée m'avait bien fatigué. Je n'avais pas eu le temps de déposer ma veste en rentrant. Je la fis glisser de mes épaules et la laissa tomber sur le deuxième canapé en face de celui ou se trouvait Dante.
Je me laissais tomber dessus et sortis une cigarette.
La respiration de Dante était régulière, il devait se trouver profondément endormis maintenant. Je ne pouvais m’empêcher de calquer ma vie d'avant sur celle de maintenant.
Si je n'avais pas rencontrer Dante, à l'heure actuelle, je serais certainement en train de travailler dans mon salon avec un verre de whisky, à me coucher seul et me réveiller pour continuer à travailler comme un dingue le jour suivant.
Je pris une bouffée de cigarette et la relâchais doucement.

-"J'aurais bien aimé que tu puisses rencontrer Nathaniel." murmurais-je.

Un jour, peut-être, je l’emmènerais voir sa tombe. Mon frère aurait sans doute beaucoup apprécier Dante. Sur certains points, ils se ressemblaient un peu...

J'écrasais ma cigarette dans le cendrier et défit les boutons de ma chemise. Après avoir retiré touts mes vêtements, je me dirigeais vers la douche et ouvrit le robinet. L'eau était chaude, ce qui accentua encore plus la fatigue.
Après m'être séché rapidement, je ne pris pas la peine d'enfiler un boxer et me glissais directement dans le lit. Je me tournais sur le ventre et déposais ma main la où aurait du être Dante. Sa chaleur me manquerait cette nuit...

-

Je n'avais pas encore ouvert les yeux et j'étais encore un peu dans les vapes lorsque je sentis mon amant se collait derrière moi... avec une érection.
Ma main attrapa ma montre sur la table de nuit et je plissais les yeux pour essayer de voir les aiguilles. 07:00. Je me retournais vers Dante et l'embrassa.

-"Déjà excité?" chuchotais je en rigolant doucement.

-"Je suis encore un peu fatigué...laisse moi quelques minutes, s'il te plait..." lui dis-je en lui caressant les cheveux.

Il sembla remarquer que je n'allais pas bouger pour le moment et j’eus l'impression qu'une lueur bizarre passa dans son regard. Étais ce juste mon imagination ou complotait il quelque chose?
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMar 11 Aoû 2015 - 3:03

Je l'embrasse et pour seule réponse je me frotte un peu plus contre lui. Quand je l'entends me refuser ce que je veux, tout espoir d'être un jour guéri de cet affreux mal de tête me quitte. Et je n'ai même pas la force d'aller chercher une aspirine.... Dépité je tombe sur lui, la tête tournée sur le côté, et là je vois....

Qu'il a encore laissé trainer ses habits par terre en se déshabillant hier soir. Vraiment aucune gêne ni aucun respect, il squatte ici pour bouffer et dormir et fais le bordel. La gueule de bois ne me va pas.

- Madre di dio, je vais t'apprendre à ne pas ranger moi!

Je me glisse à moitié hors du lit pour choper sa cravatte qui trainait à un mètre de là. Revenu sur le lit une force extraordinaire me prends et j'aggripe les bras d'Adam que je ligote en quelques secondes. L'élément de surprise fait qu'il n'a pas eu le temps de comprendre quoique ce soit ni de se débattre.

Je l'embrasse langoureusement et avant qu'il ne dise quoique ce soit je le retourne et lui claque ses petites fesses nues. Je dépose des baisers le long de son cou pendant que je glisse deux doigts en lui. De l'autre main je fouille dans le tiroir de ma table de chevet pour attraper une capote que j'ouvre avec les dents et enfile rapidement.

- J'y vais....

Pas de protestations, j'y vais doucement, c'est le réveil, il faut y aller doucement.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMer 23 Sep 2015 - 22:49

Parfait... je me retrouvais nu sous Dante et les mains attachés qui plus est... Je grognais de mécontentement essayant de me positionner convenablement. Je n'avais pas spécialement de gêne à être en dessous en revanche avoir les mains attachés, c'était tout autre chose.
Il  mit deux de ses doigts en moi. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été pris. Être le dominé n'était pas trop ma tasse de thé...Disons qu'avec Dante... j'allais faire une petit effort et ranger mon ego dans un coin de ma tête le temps d'un soir.
J'écartais les jambes pour laisser place à Dante qui commença à me pénétrer. Il m'amusait assez car il n'avait pas l'air tout à fait confiant dans son nouveau rôle de dominant. Des gestes maladroits qui m'excitaient particulièrement.
Je claquais mes poignets afin de détendre la cravate qui me menottait et les fit glisser hors de l'attache. Un éclair d'étonnement apparu dans les yeux de Dante que je fis disparaitre, un baiser sur ses lèvres.


-"Tu crois vraiment que l'on puisse m'avoir lorsqu'il est question de sexe?"lui chuchotais je à l'oreille.

-"Pas besoin de cravate." lui dis avant de le faire basculer sous moi et d’attraper ses poignets avec une de mes mains. Je l'immobilisais avec le poids de mon corps laissant mon autre main libre lui faire quelques petits préliminaires un peu plus en bas. J'enfilais rapidement une de ses capotes avant de le pénétrer. Et prit celui qui croyait prendre, mon chéri. Une lueur de défi dans les yeux. 
Puis, mon rythme s’accéléra, le pénétrant de plus en plus profond.

-"Ne retiens pas tes cris Dante, dis moi que tu m'aimes." ais je réussi à dire d'un souffle. Mes cheveux commençaient à se plaquer sur mon front et je sentais la chaleur monter en moi.
Les lèvres de Dante brillaient suite à nos baisers répéter. Elles commençaient légèrement à rosir.

Je lui relevais les hanches pour me pencher vers lui. "Dis le moi."
...
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyDim 10 Jan 2016 - 10:15

Alors que je commençais à prendre mon pied, je n'ai pas remarqué que ce petit con avait réussis à délier ses mains. J'aurai du être plus attentif aux noeuds qu'on nous apprenais chez les scouts, au lieu de mater les autres garçons dans leurs uniformes... En un éclair je me retrouve sur lui, dans l'incapacité de bouger car il m'emprisonne les poignets d'une main de fer. Je tente de me débattre pour la forme et pendant ce temps il s'occupe de moi. Je laisse ma colère s'apaiser, je lui apprendrais comment être respectueux de ses affaires une autre fois.

Il me pénètre, les vas et viens se font plus vite, nos corps sont vite couverts de sueur et en moi un feu grandit, mais je ne veux pas lui donner cette satisfaction. C'était moi qui était censé le baiser. Je vois que ça le frustre, il veut savoir l'effet qu'il me fait. Un sourire espiègle nait aux coins de mes lèvres. Je le pousse et me met sur lui et le chevauche lentement. Je gère le rythme et le garde lentement pour le rendre fou.

"Et pourquoi tu ne me le dis pas, toi?"

Je l'embrasse avant qu'il n'ait le temps de répondre. Ses baisers me rendent fou et j'accélère le mouvement de mes hanches jusqu'à ce que nous explosions tous les deux en même temps. Je me relève légèrement pour m'allonger à son côté. D'une main je repousse les cheveux qui barraient son visage et l'embrasse chastement. Enfin je lui dis:

"Je t'aime. Même si tu es bordélique comme pas possible et que ca m'énerve."

Puis je me blottis contre lui, mon mal de tête est presque passé, quelques minutes de repos et je serai frais comme un gardon.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyLun 5 Juin 2017 - 18:09

Quelques jour étaient passés depuis l'altercation entre le connard ex-membre de Marco et Dante. J'avais appelé des connaissances qui me devaient des faveurs, spécialiste dans le...comment dirais-je... dans la traque. 
Après avoir vérifié deux-trois pistes, nous avons enfin pu le localiser. Il s'était caché dans un vieil hôtel crasseux pas loin de Ocean Hill.
Je reniflais d'un air de dégoût. J'allais devoir aller choper ce rat dans un endroit où même un clochard n'irait pas quand bien même on lui filerait un billet de 1000.

Craquant mes doigts entre mes mains, je soupirais en songeant que Dante allait me prendre la tête d'une façon ou d'une autre concernant cette histoire. 
Penser un seul instant qu'il ne saurait rien de tout ça serait être le plus grand des imbéciles...
Il avait beau avoir quitté le monde de la mafia, il n'en restait pas moins un de leurs fils. Et on ne rigole jamais avec la mafia, du moins pas lorsque l'on a un des ses membres comme petit-ami...
Je ne craignais pas les représailles, je craignais simplement qu'il ne me pardonne jamais certains de mes mensonges. 
Ce n'est pas la question d'être honnête avec l'homme que j'aime qui m'embêté. C'est le fait d'accepter que j'ai une personne chère à mes yeux qui, si elle disparaissait me ferait préférer l'enfer à la vie. 
Je n'ai pas honte de ce que je fais et des nombreux ennemis que je me suis créé et à l'heure actuelle, je ne renoncerais pas à qui je suis. 
Cependant, je ne permettrais pas que l'on s'en prenne à ce qui m'appartient. 
Je reculais de mon bureau et allai prendre un clope. Après avoir pris une première bouffée, j'extirpais mon portable de ma poche avant de composer le numéro de Marco. 
Celui-ci répondit à la seconde sonnerie. 

-"J'ai retrouvé le gars, je viendrais te chercher dans un quart d'heure devant chez toi. Si t'es pas la, j'irais seul." lui dis-je avant de raccrocher. Au diable les formalités...

Je pris mon manteau et sortis de chez moi. En passant devant la porte de chez Dante, je l'entendis s'affairer à l'intérieur. Au vue de l'odeur qui émanait de chez lui, il devait cuisiner quelque chose. 
Je ne m'attardais pas trop et pris le chemin du parking. 

....


Comme convenu, Marco était en train de m'attendre au pied de l’hôtel. Il fumait tranquillement une clope comme si le fait d'aller tabasser un mec
ne le dérangeait pas le moins du monde. Il avait peut-être des cotés appréciables finalement. 
Il me fit un geste de la main et je lui répondis d'un hochement de tête pour seule réponse. Il s'était habillé d'un simple t-shirt blanc et d'un jean délavé, rien 
qui ne puisse être regrettable à jeter à la poubelle suite à des activités salissantes. 
Je me baissais sur le siège passager afin de lui ouvrir la porte , tout en me demandant s'il faisait souvent "ça" pour être aussi préparé et à l'aise. 

-"Hey! Merci de m'avoir inviter à la petite fête. Je sens que ça va être marrant!" dit-il en entrant dans la voiture. 

J'haussais un sourcil avant de lui répondre. 
-"Pas de quoi. C'est important pour le maître d'aller dresser ses propres chiens... Je t'accompagne juste pour m'assurer qu'il comprenne bien la leçon cette fois."

Il me regarda d'un œil surprit puis éclata de rire. 

-"Hahaha aucun problème, mon pote. Il ne fait déjà plus partit de mon clan, nous pouvons en faire ce que nous voulons."

Je lui souris machinalement avant de reporter mon attention sur la route. 
Le voyage s'est passé assez calmement, cela s'est résumé à mettre un fond de musique, fumer et échanger quelques mots par-ci par-la. 

40 minutes avant que l'on arrive, j'ai reçu un sms de Dante qui me proposait de dîner chez lui. Je lui ai répondu que j'avais des affaires à régler et que je préférais qu'on se fasse cela le lendemain. 
Une conversation qui n'avait en soit rien de bien particulier... Il n'était pas du genre friand à aller chercher des détails dans ce que je faisais vraiment. 
Déjà parce qu'il m'avait dit à plusieurs reprises qu'il n'était clairement pas pour ma façon de vivre mais qu'il le tolérait un peu plus et deuxièmement, il comprenait très bien le sens de vie privé même au sein d'un couple. 
Peu de gens comprenne ce principe, la plupart des personnes considère qu'au moment où tu es en couple, tu dois forcément tout dire à ta moitié car sinon, cela relèverait d'un manque de confiance envers l'autre. 
Clairement je considère que cela n'a strictement rien à voir et heureusement pour moi Dante est loin d'être aussi guimauve pour croire en ces conneries...

Je sortis de mes pensées lorsque nous arrivâmes près du dit hôtel. Je fis un signe de la tête à Marco avant de sortir de la voiture.
-"On y est" dis-je en claquant ma porte...
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 10 Nov 2017 - 0:11

Depuis le petit incident au restaurant, je me retrouve un peu amoché. J’avais pris quelques jours de congé pour que les marques disparaissent. Après 3 jours ca s’était arrangé grandement, mais quelque chose me bloquait, la peur. Ce restaurant que j’avais construit, qui était devenu ma maison, mon temple, avait été pris d’assaut par un ….. sauf que j’en pouvais plus de tourner en rond à l’appartement. Adam était accaparé par son boulot presque toute la journée. Je me suis donc à la cuisine, la seule chose qui me change les idées. C’était un besoin vital, il fallait que je m’occupe les main et je m’étais trouvé une passion pour attendrir la viande, frapper avec l’outil la viande tout en pensant à ce connard… Dieu que j’aimerai avoir 2 minutes avec lui et tout une sélection d’objets contondants.

Mais à force de cuisiner toute la sainte journée, je m’était retrouvé avec suffisamment de bocaux pour ouvrir un commerce. Je décidais donc de cuisiner pour mon homme plutôt que de cuisiner sans but. Je m’adossais au plan de travail pour réfléchir et élaborer un menu digne de ce nom. Enfin décidé, je lui envoi un sms avant de me mettre aux fourneaux pour le prévenir du diner de ce soir. Je faisais une pause lorsque tout fut en cuisson et regardais mon portable. Apparemment il était occupé et je devrais diner tout seul. Dire que je me faisais une joie de voir enfin quelqu’un, et surtout mon homme, pour qui je préparais joyeusement un diner avec tout mon amour. Mais pourquoi suis-je étonné ? Je devrais avoir l’habitude qu’il fasse passer le travail avant moi, mais j’étais surtout déçu de me retrouver seul sans avoir rien à faire.

Je m’ouvrais un bouteille et me servit un verre en grignotant les entrées que j’avais préparées. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire…. Bon, si je devais cuisiner autant que ça serve à quelque chose. Je me changeais pour des vêtements propres, un pantalon noir et une chemise blanche. Arrivé devant la porte j’eus une hésitation, cette peur continuait de me tirailler. Je savais que j’aurai cette peur toute ma vie, mais je me suis bien reposée et je dois la combattre. D’une main tremblante je poussais le bouton de fermeture et descendais vers le rez de chaussée. Dans la main je hélais un taxi – il y avait du monde dans ce quartier qui était habitué à ne prendre que des taxis voire des chauffeurs privés.

Après un trajet qui me sembla très court, je posais le pied sur le trottoir de mon restaurant. En entrant dedans mon maitre d’hôtel afficha une mine surprise. Je lui annonçais que je venais cuisiner un peu pour reprendre le rythme et son visage se réjouit et m’accompagna en cuisine pour m’annoncer. Je reçus des sourires de la part du personnel et mon secrétaire sortit du bureau précipitamment.

- Je croyais être fou et entendre votre voix mais vous êtes bel et bien là.Qu'est ce qui vous amène?


- Oui ….(j’ai oublié son nom). Je voulais diner avec Adam ce soir mais apparemment il a d’autres choses de prévu. Donc me voila!


- Ah ! Oui…. Répondit-il fermement.

Un peu offensé qu’il ose juger Adam et notre relation.  Certes, Adam travaillait beaucoup mais ce n’est pas les affaires des autres. Et que non, je n'étais pas là car j’étais délaissé par lui, mais tout simplement pour cuisiner. Je me rendis compte que j'étais là justement à cause de tout ça, mais ce sont mes affaires et il n'a pas le droit de faire un commentaire dessus. Après quelques secondes d’un regard offusqué puis méchant de ma part, il réalisa que ce qu’il avait dit pouvait être interprété de la mauvaise façon.

- Non, non, non ! Je veux dire que je savais qu’il avait quelque chose.

- Ah bon ?

Et maintenant il réalise que je n’étais pas au courant alors que lui l’était, et qu’il avait peut-être fait une bourde.

- Et qu’est-ce-qu’il a de prévu de si important pour que tu sois au courant et pas moi.

Je voyais que je l’avais coincé, soit il m’offensait et se mettait du côté d’Adam, soit il me racontait et faisais honneur a ces mois de complicité. Mais il hésitais et son regard était fuyant et dit, désolé :

- Je ne sais pas pourquoi vous n’êtes pas au courant, je pensais que vous le seriez puisque c’est pas rapport à…..

Devant mon silence pesant et mes sourcils levés, à attendre la suite, il fit :

- Et bien c’est (le nom du mec qui m’a attaqué). Marco et Adam l’ont retrouvés et ont prévus de…. S’occuper de lui.

- Quoi ?!? m’écriais-je et attirant de cette façon les regard de certains membres de la cuisine. Je rentrais dans mon bureau en l’intimant de me suivre et fermait la porte sur nous. Je m’assis derrière le bureau croisait les jambes et posa mes mains dessus.

- Explique moi ça.

- Marco m’a appelé il y a une heure pour annuler notre rendez-vous et m’a dit que c’était pour ce mec. Mais c’est tout ce qu’il m’a dit, la conversation a été très brève.

- Appelle le et demande lui où il est.

- Non je ne peux pas faire ça ! Ca va passer pour de l’impolitesse, je peux pas demander au patron où il est dès que j’en ai envi.

- Et bien dis lui que c’est de ma part.

Je continuait à le fixer et il comprit qu’il n’avait pas le choix. Il sortit son téléphone et le mit à son oreille et commença à parler en italien. «  Bonjour Marco, Dante est là et il souhaite savoir où vous êtes…. D’accord….. C’est noté, je lui fais passer l’info…. Merci…. Bonne soirée monsieur. » Il écrivit rapidement une adresse sur une feuille et me l’a tendit. Je l’attrapais et me dirigea vers la porte, avant de sortir je posa ma main sur l’épaule de mon secrétaire et lui dit un « merci » sincère.

Dans la rue je hélais un taxi et une fois dedans , je regardais l’adresse et demanda un peu gêné.

- Vous allez à Scarsdale ?

- Boh une petite heure, mais ça va vous couter un peu cher.

- Pas de problème, j’ai touuuut mon temps. Mais ne lambiner pas quand même hein, dis-je en lui tendant l’adresse.

Alors que les bâtiments défilaient je me torturais l’esprit. Comment ils avaient pu s’occuper de retrouver ce connard sans rien me dire. C’est pourtant moi qu’il a tabassé, pas eux ! Et je doute que Marco soit aussi protecteur envers moi, il avait dû prévoir ca pour faire passer un message à tous ceux qui auraient l’idée de l’arnaquer. Mais Adam ? Je voyais bien qu’il était en colère contre ce mec, à chaque fois qu’on passait un moment ensembles il regardait mes blessures et on voyait la rage montait en lui. Puis ca ne m’étonne pas qu’il fasse ça, vu son caractère, à vouloir se faire respecter et ceux qui ne plient pas l’échine….. Mais ce cassage de gueule ne l’affectait ni lui ni son business. Le seul lien entre lui et cette affaire c’était…. moi. Il le fait pour me venger.

Je m’empêchais de penser à ses motivations, qu’il ait fait ça pour moi prouverait que je compte pour lui, plus qu’avant ; et je dois m’attendre à ce qu’il le fasse pour d’autres raisons.


[ Je voulais le faire, genre marco file l’adresse à mon secrétaire pour que JUSTEMENT je vienne alors qu’il sait que je ne devrais pas, et voir comment ca se déroule entre nous, genre un peu mode sadique manipulateur]
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptySam 11 Nov 2017 - 21:07

J'ouvris la porte de l'hotel et marchais en direction de l'accueil. L'intérieur n'avait rien de plaisant, et c'était carrément insalubre. Ne surtout pas toucher les meubles... je jetais un coup d'oeil à droite et à gauche avant d'appercevoir le mec qui devait s'occuper de l'hotel dans une petite pièce en train de siroter son café. 
Il n'avait clairement pas l'air de se soucier de ses clients et je ne pris pas la peine d'informer ma venue. On m'avait déjà informé de l'endroit ou se trouvait Rufus, le gars qui avait tabasser Dante. Je fis signe à Marco en direction de l'escalier et commença à montrer tranquillement. Le temps d'atteindre l'étage, j'avais retiré ma montre que j'avais soigneusement glisser dans la poche intérieur de ma veste. Je sortis de ma poche des gants noirs que j'enfilais silencieusement. 
Durant tout ce temps, Marco me regardait intéressé. 

-"Tu n’enlèves pas ta bague?" me demanda t-il d'un air amusé. 

Je fis signe que non avant de lui lacher un demi-sourire, un sourcil relevé d'un air de défi. 

Il éclata de rire avant de passer un bras autour de mes épaules comme si nous étions d'anciens amis. Je ne trouvais pas ce geste très agréable surtout venant de lui mais je ne me dégageais pas. Après tout, c'était le frère de Dante et puis j'avais l'impression qu'on avait quand même certains points en commun. 

Nous nous arretons devant une porte miteuse. La peinture commencait à se détacher et la couleur commencait à jaunir. Marco avait lui aussi enlever sa veste qu'il tenait par dessus une épaules. 

-"Attends" me dit-il avant de se reculer de quelques pas. "J'ai toujours rêvé de faire ça au moins une fois dans ma vie" Et il frappa d'un gros coup de pied le rebord de la porte qui s'ouvrit explosé. 
Rufus qui se trouvait assis sur le canapé se releva surpris. 

-"Marco?" Il commença à reculer comprenant qu'on ne venait pas en temps qu'ami. 

Je posais ma veste sur le dossier d'un fauteuil et releva la tête pour fixer le mec. Il était pas mal baraque mais rien de très impressionant pour autant. C'était le genre de mec qui allait à la salle simplement pour faire de la gonflette. 
Je me rapprochais doucement vers lui tandis que Marco essayait de refermer la porte qu'il avait cassé. 
Rufus me regarda et sans qu'il s'y attende, je lui décochais un coup de pied derrière la jambe afin qu'il tombe et avant qu'il ne touche le sol, je pris sa tête pour l'écraser contre mon genou. Son nez émit un craquement intéressant accompagné d'un jet de sang. 

-"Tu te souviens de Dante, n'est-ce pas? Celui que t'as frappé il y a quelques jours." lui demandais je d'une voix menaçante. 

Il ne me connaissait pas, on ne s'était jamais vu. Mais il avait très bien compris le pourquoi de notre venu. Le simple fait de voir Marco ici lui avait mit la puce à l'oreille. 
J'allais lui décocher une autre droite lorsque le téléphone de Marco sonna. Celui-ci décrocha et un silence se fit avant qu'il indique à son interlocuteur notre position. Je sentais une pointe d'amusement dans le ton de sa voix...
Lorsqu'il raccrocha, je m'étais légérement tourné vers lui. Je gardais un oeil sur Rufus mais je voulais quand même voir le visage de Marco. 

-"C'était Dante? Comment est il au courant? Je n'en ai parlé qu'à toi. Tu ne sais pas tenir ta langue apparemment." 

Il n'avait clairement pas l'air ennuyé du tout...

-"Ça fait longtemmmmmps que j'ai pas vu une scène de ménage!" se justifia t-il en me regardant d'un air innocent. 


-"T'es vraiment qu'un con, sérieux..."  marmonnais-je en soupirant. 

Je crois que Rufus avait oublié sa place lorsqu'il lacha: "Y a ta pute qui vient te chercher?" 

Mon corps fit volte face sans que je le fasse consciemement et mon poing s'abbatit sur son visage. 

-"Ferme ta grande gueule. Si tu mentionnes une seule fois Dante, tu vas goûter tes propres doigts..." Littéralement....pensais-je. 

Il gémit en se tenant le visage et se colla contre le mur. 

Marco s'était rapproché et fit voler une méche qui tombait sur son visage. 

-"A moi de m'amuser maintenant. Je vais punir mon chien..." 

Je me décalais pour lui laisser la place avant de m'appuyer contre le mur. Mon regard regardait le poing de Marco frapper le visage de Rufus. Le frèrot paraissait amusé pourtant je décelais dans son regard une colère disimulé. 
Je croisais les bras, songeant qu'il serait peut-être intéressant qu'on fasse un peu mieux connaissance Marco et moi. Je soupirais en repensant à Dante. Finalement, peut-être que non...
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyDim 17 Déc 2017 - 17:47

D’autre pensées me traversèrent. Qu’il ait fait ca pour moi ou non, c’était surement un passage à tabac dans les règles qu’ils allaient lui faire subir, et ça dans tous les cas c’est mal. Certes c’est exactement ce que cet enfoiré m’a fait, mais il ne faut pas s’abaisser à son niveau. J’ai pourtant rêvé de lui faire subir un certain nombre de sévices, j’en ai tellement envie, mais ça reste quelque chose de mal ! Voila pourquoi ils ne me l’ont pas dis ! Ils savaient que je serai contre et pourtant ils le font, dans mon dos. Dante allait il me l’avouer après coup ? Rentrer à la maison et m’offrir la tête de ce connard sur un plateau ? Bien sur que non. Il sait que je lui en voudrais et ne me l’aurait surement jamais dis. Ce n’était pas pour me venger.

Alors pourquoi l’avait-il fait tout de même ? Cela l’avait-il blessé lui aussi, était-il traumatisé par cette événement et lui régler son compte serait sa thérapie ?Ou alors c’était Marco qui avait commandité tout cela et aurait invité Adam à se joindre à lui par pure courtoisie. Mais pourquoi pas moi plutôt, après tout ça me concerne personnellement?

 Une heure de route était bien trop long pour moi, mon cerveau travaillait même si je voulait m’empêcher d’y penser. Trop de questions sans réponse faisaient que je divaguais sur les raisons de ce passage à tabac et pourquoi un tel secret l’entourait. Il ne fallait pas que je fasse de supputation, je verrai bien ce qu’il en est sur place.

Le taxi me dépose finalement devant un motel qui devait surement faire payer à l'heure. J'aurai pensé qu'ils auraient choisi un endroit un peu plus facile à nettoyer. Mais à quoi est-ce-que je pense ? A trainer avec ce genre de personnes on se met à penser comme eux.
Je rentre, n'adresse même pas un regard au mec de l'accueil, qui de toute façon doit être habitué au vas et viens douteux dans son établissement. Je montais les escaliers et cherchait le numéro de chambre où ils étaient. Si ça se trouve j'arrivais trop tard, ils avaient fini et je trouverai un cadavre. Non, Marco sait que je viens, il doit me préparer un accueil.... spécial. La chambre fut plus facile à trouver que ce que je pensais, le montant de la porte était fissuré, la porte ne fermait pas complètement et j'entendais venir de l'intérieur les coups de poing sur la chair accompagnés de quelques gémissements de douleur.

Je poussais la porte du coude et vit, dos à moi, deux silhouettes familières et Rufus assis sur une chaise, le visage tuméfié. En me voyant entrer il releva un peu la tête et un sourire se dessine sur ce qui devait être ses lèvres. Un filet de sang s'échappa de sa bouche alors qu'il articula:

" T'es venu en redemander ?"

Je commençais à le prendre en pitié vu son état lamentable mais à ses paroles tout dans ma tête devint brumeux. Je distinguais légèrement les silhouettes de Marco et Adam se tourner vers moi mais déjà je m’avançais sur Rufus et le saisit par le collier. Quelque chose en moi se bloqua, qu'est ce que j'allais faire ? Le frapper comme ils ont fait? De toute évidence c'est ce qu'il attends de moi, il est tellement désespéré, tout ce qui lui reste c'est la provocation, et je ne vais pas m'abaisser à son niveau. Je retrouvais mon calme, il était toujours pendu au bout de ma main, je me sentis sourire, j'étais content de le voir dans cet état au final, il avait eu ce qu'il méritait, j'avais pas besoin d'en rajouter. Je me contentais de lui cracher au visage et le lâchait.

C'était bon, je me sentais en paix, je n'avais plus peur, je sentais qu'une sorte de justice avait été faite. Moi qui détestais ce genre de comportement, j'étais satisfait que ce soit arrivé. Je me retournais vers Adam et me plongeais dans ses bras. Le visage enfoui dans son cou je lui dis:

" Ne crois pas que je vais pas t'en vouloir d'avoir fait ça, mais.... merci?" 

Je me détachais d'Adam et faisais maintenant face à eux deux:

" C'est quoi le programme maintenant ? Vous allez l'attacher a un bloc de béton et le jeter dans un lac avec ? Ou alors ça suffit, il a apprit sa leçon?"


"J'avoue que le bloc de béton est une bonne idée petit frère, un retour aux bonnes traditions mafieuses de ce pays...."

Je vis les yeux de Rufus s'agrandir et sa bouche pendre légèrement, non quand même mon frère allait pas faire ça.... Je regardais Adam pour voir ce qu'il pensait de la situation.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyDim 17 Déc 2017 - 18:58

Pendant que Marco frappait Rufus, j'entendis la porte s'ouvrir. Je ne bougeais pas mais mon regard glissa sur mon homme qui rentrait dans la pièce. Il n'avait pas l'air trop furieux... pour le moment. Mon attention se reporta sur Rufus qui bien évidemment ne manqua pas de faire une provocation à l'intention de Dante. Ma bouche forma un petit rictus lorsque celui s'approcha de lui avant de lui cracher à la figure. Puis, il vint vers moi et je le pris dans mes bras. J'allais avoir des "problèmes" à la maison mais pour l'heure, il paraissait soulagé. 

-"L'idée du bloc de béton est pas mal. Je pourrais voir ça de mes propres yeux..." dis-je en regardant Marcus du coin de l’œil. "Cependant, je ne pense pas que cela soit ce que tu veux vraiment Dante. Je ne prends pas plaisir à tuer des gens. Simplement, lorsque c'est nécessaire." 

Je cru voir un léger sursaut provenant de Dante. D'un geste nerveux, je passa une main dans mes cheveux. Je venais d'ajouter des points dans la catégorie "Monstre" que Dante me collait. Il allait vraiment falloir qu'il comprenne que ma vie n'était pas toute rose et qu'il ne sortait pas avec un sympatique buisnessman. Ou un de ces jours, notre relation allait bien finir... Dante était peut-être trop gentil, même s'il venait d'une famille de mafieux, pour venir se noyer dans la noirceur de la ville. 

Je soupirais avant de tendre la main vers Dante. 
-" Dante, il est temps de rentrer. Laissons ça à ton frère, je suis sur qu'il saura quoi faire de ce type." Je jetais un coup d’œil à Marco qui acquiesça sans faire d'histoires. Son regard me disait qu'il comprenait et je sentis un sentiment amical provenant de lui. Il y avait des choses qui ne se disaient pas et que l'on pouvait comprendre seulement lorsqu'on était du même type. Et c'est ainsi que je su que Marco avait aussi fait des choses pas très propres. Je me demandais s'il rencontrait les mêmes problèmes que moi avec sa fiancée. Dante m'avait parlé une fois de sa futur belle-sœur. Je notais pour plus tard d'essayer d'inviter Marco à boire un verre pour qu'on en discute. 

Dante me prit la main et nous sortîmmes de la pièce. Lorsque nous passâmes devant l'accueil, le type ne nous calcula toujours pas. Finalement, ce motel était peut-être un bon plan pour faire de sales affaires. 
Le retour nous pris moins d'une heure pour rentrer chez nous. Nous n'avons pas vraiment beaucoup parler dans la voiture. Dante regardait par la fenetre. Il faisait nuit, mais il y avait encore du traffic. 
J'avais allumé la radio et légerement ouvert la fenetre pour fumer un cigarette. Nous avons fini la route tranquillement, sans un mot.

Une fois, dans l'ascenseur avant que je puisse passer ma carte dans l'appareil afin que les portes de l'ascenseur s'ouvrent chez moi, Dante se mit devant. Bon, je suppose qu'on allait chez lui du coup. Je croisais mes bras appuyer sur le mur mais Dante semblait ne pas vouloir parler. Était il en colère, déçu ou les deux? Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et nous sortîmes dans le couloir. Je marchais derrière Dante avant qu'il ne s'arrête devant sa porte. Il parut hésiter avant de se tourner vers moi...
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptySam 13 Jan 2018 - 2:12

Je jetais un regard noir à Adam, le bloc de béton c’était pas vraiment une idée que je leur soumettais.

- C’était ironique, lancais-je à mon bien aimé, mais je suis heureux de savoir que tu ne tues que lorsque c’est nécessaire.

Ce pendant l’acceptais la man qu’il me tendait et avant que l’on sorte de la pièce, je dis à mon frère en italien «  si tu le tues, je veux pas qu’on remonte jusqu’à moi et que ce me cause des problèmes ». Nous sortons de ce motel et je sentais un soulagement de quitter cet endroit… plus louche qu’autre chose.

Le trajet sembla durer une éternité à cause du silence lourd qui régnait entre Adam et moi. Je ne répondais que par monosyllabes et froidement. Je pensais à ce qu’il a dit, il avouait avoir déjà tué. C’est une chose qui ne m’étonne pas au fond, mais je préférai de pas savoir et laisser planer un doute. Il avait du sang sur les mains, c’était un meurtrier qui avait ôté la vie à des être humains. Et puis pourquoi n’a –t-il par jugé nécessaire de le tuer pour moi ? Je commence à m’énerver et divague…. Mais comment est-ce-que je pourrais faire l’amour à nouveau avec lui ? l’embrasser ou le serrer dans mes bras. J’ai grandi dans la mafia, mais pour moi c’est en général les hommes de mains qui s’en occupent. Si mon père ou mon frère l’ont fait, pour le travail, à leur débuts il y a longtemps, et pour une raison obscure je les comprends et les pardonne même. Est-ce-que je serai capable de faire de même pour Adam ?

Une odeur familière chatouilla mon nez, j’en pris une dans son paquet et l’alluma. Qui aurait cru que je me mettrai à fumer. Dans cette situation je ne savais plus quoi penser. A cause de lui je fume, je tabasse des gens, il a avoué avoir tué des gens ! Mais d’un autre côté on a tous un passé et une histoire et tout ce qui est arrivé ce soir, il l’a fait pour moi.

Arrivés devant ma porte tout se bousculait encore dans ma tête. J’ouvris la porte et me tournais vers lui :

-Ecoutes ce soir je pense qu’il vaut mieux que tu dormes chez toi.

C’est une phrase pour dire à quelqu’un qu’on ne veut la voir. Mais non, je dois juste réfléchir, et comme je ne veux pas le blesser je rajoute :



-Attends ici.

Je me rue à l’intérieur et attrape deux bocaux que j’avais cuisiné plus tôt, un de ravioli et un plus petit de sauce.



- Voila, cuisiné avec amour. Je doutes que tu ai diné. Bonne nuit, lui dis-je en faisant un sourire et en l’embrassant légèrement.

Je referme la porte derrière moi. J’espère ne pas avoir été trop dur avec lui. Je m’assois sur le canapé et me rends compte que machinalement j’avais mis son paquet de cigarettes dans ma poche. Je me prépare un petit plateau pour grignoter et m’ouvre une bouteille de vin rouge. On ne peut pas bien réfléchir à jeun et sobre. Tout en me faisant bercer par la musique, je buvais et fumait ses cigarettes.

J’ai besoin de m’éloigner un peu de lui, mais j’ai aussi tellement besoin de lui. Sans lui, je n’aurai pas eu le plaisir de voir une dernière fois le visage de cet homme, mais toute cette douleur qu’il inflige, et moi aussi, dans nos milieux. Comment vit-il avec ça sur la conscience ? C’est un sentiment horrible et si lourd. Voila, j’ai besoin de lui,  et ces derniers temps nous nous sommes rapprochés, on discute un peu plus, de nos sentiments et autre. Même si il demeure toujours secret sur sa vie, je me sens bien avec lui, on est vraiment devenus un couple. Il me manque déjà, et maintenant que je fais face à toutes ces choses en moi,  j’ai encore besoin qu’il soit a mes côtés pour m’apaiser. Je me lève et vais toquer à sa porte de service. Même si je n’aime pas être celui qui va s’excuser après une dispute, j’oublie tout ça pour lui.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 2 Fév 2018 - 21:05

Lorsqu'il me sort que ce soir, il ne voulait pas de moi. Je sentis un gout amer emplir ma bouche. Donc c'était comme ça... Je ne pouvais pas effacer mon passé, je ne pouvais pas changer qui j'étais et ce que j'avais fais. Allait-il me reprocher chaque parcelles de ma vie et s'éloigner de moi à chaque fois qu'il le sentait? Il ne se rendait pas compte que c'était lui qui me rendait meilleur, qui me permettait de me dire que je n'étais pas aussi monstrueux que je ne le pensais. Grace à Dante, j'avais arrêté certaines de mes affaires qui n'étaient pas très saines. J'avais arrangé mon emploi du temps pour pouvoir le voir de temps en temps. Je mangeais convenablement, merci à ses plats maisons. Je ressentais des émotions que j'avais cru ne pas avoir ou que j'avais complétement oublié. Mais je ne voulais certainement pas vivre dans le crainte que tout cela puisse disparaitre. Que cela pouvait m'être enlever simplement parce que j'avais tout fait pour survivre jusqu'à maintenant.
La tristesse et la colère m'envahissaient peu à peu, et il était donc préférable que je rentre chez moi. Cette nuit avait été longue et fatigante. Il valait mieux que je m'en aille avant que je lui dise des choses que nous regretterions tout le deux.
Juste avant de partir, il rentra chez lui avant de revenir avec deux bocaux qu'il me passa.
Je haussais un sourcil et me retourna.

-"Bonsoir." lui dis-je simplement.

Je rentrais chez moi et ferma la porte avant de me diriger vers mon canapé. J'enlevais ma veste et tâtais l'une de mes poches lorsque je me rendis compte qu'il ne m'avait pas rendu mes clopes. Lâchant un soupir, je passais ma main dans mes cheveux. Putain...
J'allais dans la cuisine pour déposer les bocaux dans un placard et pris une bière dans mon frigo. Qu'est ce qu'il voulait de moi? Que je sois le mignon petit copain qui l'inviterait de temps en temps dans un joli restau familial? Qui viendrait le chercher à la fin de son travail pour lui faire une surprise?
Plus j'y pensais et plus ça m'énervait. C'était des sentiments qui ne m'étaient pas familier et je ne savais pas comment les gérer.
Je n'avais aucun contrôle la dessus.
Peut importe, il fallait que je pense à autre chose. Je me dirigeais vers mon bureau et alluma mon ordi. Autant travailler. Au moins, c'était quelque chose que  je connaissais et que je savais très bien faire. Je parcourus quelques emails de mes associers qui souhaitaient que l'on se rencontre prochainement et je répondis positivement à une invitation pour un pseudo gala de charité impliquant des personnes d'influences qui cracheraient sans scrupule sur des orphelins si cela leur permettaient d'acquérir plus de pouvoir et d'argent...

Alors que j'étais au téléphone, j'entendis quelqu'un toquer à ma porte. A cette heure ci, cela ne pouvait être que Dante.

-"Faisons comme ça. Nous nous verrons vendredi soir lors du gala de charité. Oui... bien entendu...Bonsoir." puis je glissais mon portable dans ma poche. Après avoir bu une gorgée de ma bière, je me levais et traversais mon salon avant d'ouvrir ma porte.
Dante se trouvait derrière paraissant vouloir me dire quelque chose sans savoir par où commencer.

-"Oui?" dis-je en croisant les bras attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMer 7 Fév 2018 - 18:06

Mon égo et une peur de ce comment il risque de réagir me disent de faire demi-tour, mais je sais pertinemment que je ne pourrais pas dormir sans lui ce soir et que il valait mieux crever l’abcès le plus tôt possible. J’ai peur qu’il ait vraiment mal pris le fait que je le laisse à la porte, mais je n’ai pas vraiment envie de m’excuser, après tout c’est plus ou moins tout de sa faute non ? C’est lui qui a retrouvé la trace de Rufus et l’a passé à tabac, tout ça dans mon dos.

Mais pourquoi il met autant de temps à venir ouvrir ? Je recommence à le blâmer alors que… C’est gentil ce qu’il a fait pour moi. Je n’ai même pas pris une bouteille de vin ou quoique ce soit pour justifier une réconciliation ou ma venue ici. Je tâte mes poches et sens son paquet de cigarettes. Alors que je le sors de mon pantalon et regarde combien de cigarettes il reste, la porte s’ouvre.

Il me lance un «  Oui » assez glacial, et sans réfléchir je tends mon bras qui tient le paquet dans lequel il ne restait plus que 3 cigarettes. Je me rends compte de mon geste ridicule mais j’ai déjà commencé à formuler la première chose qui me venait à l’esprit :

-Tiens, j’ai oublié de te rendre ton paquet, je pense que ca doit te manquer….. Même si je ne pense pas que tu puisses tenir la soirée avec si peu.

Je range le paquet dans ma poche et lui dis :

- Non oublie, je vais aller t’en acheter un nouveau, histoire de me racheter.

Je tourne les talons et me dirige vers l’ascenseur. Mais qu’est ce que j’ai encore dis ? Me racheter de quoi hein ? Qu’est ce que je pourrais bien racheter avec un simple paquet de cigarettes, parce que ce n’est surement pas la façon dont je l’ai traité après ce qu’il a fait pour moi. Je n’ai pas le panache pour faire des excuses on dirait, je fais les choses à moitié.

Je sens ses yeux me suivre et je suis heureux de lui tourner le dos pour qu’il ne voit pas ma figure qui fait la grimace alors que je me reproche mon imbécilité. Il faut que je me rattrape, il risque de mal interpréter mes paroles ou de croire que je pense pouvoir rachter son pardon avec un simple paquet de cigarettes. Je me retourne et lui dis :

- Je pourrais aussi te payer un verre. Enfin si ça te dis. Et discuter de ce qui s'est passé aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 2 Mar 2018 - 23:30

Il s’avance vers moi et me tends mon paquet de clope. Il souhaite vraiment se racheter avec un paquet de clope ? Sans oublier de mentionner que c’est lui qui l’avait bien entamé. Je ne bougeais par lorsqu’il fit demi-tour pour aller en acheter un autre. Pour être honnête, je ne savais pas trop quoi dire. J’étais assez fatigué de toute cette histoire et ce problème de cigarette me paraissait bien insignifiant. Mes lèvres se pincèrent et je me décalais, la main sur la porte, prêt à la refermer juste avant que Dante se retourne me proposant plutôt que l’on prenne un verre pour discuter de notre soirée.


-«  C’est d’accord. » dis-je. « Laisse-moi prendre ma veste. »



Je rentrais chez moi afin de récupérer mes affaires. Alors, que j’allais prendre mes clés de voiture, je les reposais là où elles étaient. Je n’avais pas vraiment envie de conduire et une promenade de temps en temps n’était pas forcément désagréable. Je refermais ma porte tandis Dante m’attendait près de l’ascenseur. Personne ne parla jusqu’à la sortie de notre immeuble. J’avais l’impression que Dante était un peu nerveux et mal à l’aise.
Je me retournais vers lui et sortis ma main que j’avais glissé dans mon manteau afin de lui tendre. Mes yeux tombèrent sur son regard qui semblait remplit de pensées.



-«  Il se peut que cela ne soit pas notre dernière dispute. Mais je t’aime quand même. Viens… »



Il parut hésitant  mais prit finalement ma main. Je la glissais dans mon manteau ce qui nous rapprocha l’un de l’autre. Son épaule touchait la mienne au rythme de notre marche. Dante laissait derrière lui les effluves de son parfum. Le même qu’il laissait parfois sur les draps lorsqu’il restait certaines nuits chez moi.
Je poussais un soupir, laissant mon regard se perdre sur les ruelles presque vides. Si un jour, je m’étais dit que je deviendrais aussi sentimental. Et ce que je regrettais d’avoir accepté à prendre un verre lors de notre première rencontre ? Et ce que je regrettais tous ces changements ? Je ne pouvais pas répondre à cette question. Surtout lorsque je voyais le visage de cet homme qui faisait maintenant partit de ma vie. Il avait beau me mettre souvent en colère, de m’exaspérer à chaque fois qu’il me faisait des scènes, qu’il me réclamait cette attention que je n’avais pas l’habitude de donner… Il m’avait aussi apporté ce sentiment de sécurité, cette chose à la fois merveilleuse mais qui m’effrayait au plus haut point. Il m’avait sorti de cette solitude que j’avais réussi à apprivoiser depuis longtemps. Je ne voulais pas le perdre mais il avait maintenant les moyens de foutre ma vie en l’air. Je ne parlais pas de suicide juste que… que je ne sais pas si j’aurais envie d’aimer à nouveau.


Et voilà, j’étais reparti dans mes pensées d’amoureux torturés. Rien que d’y penser, je m’agaçais moi-même. Je fronçais les sourcils et passais une main dans mes cheveux. Adam… Tu sais bien qu’il ne faut pas que tu t’attaches trop à quelqu’un. Souviens-toi de ce que ça fait que de perdre une personne qui t’est chère. Je me rembrunis et eu soudain envie de lâcher la main de Dante.



-« Tu peux me passer une cigarette, s’il te plait ? »



Il me regarda quelques secondes avant de finalement sortir mon paquet.
Alors que je finissais de fumer ma clope, nous étions arrivés devant  un bar que je ne connaissais pas. Ce n’était pas le genre de bar dans lequel j’allais habituellement. Il paraissait un peu quelconque, ni vide ni trop bondé.
On s’assit à une table à l’extérieur afin que je puisse fumer mon nouveau paquet de clope que j’avais acheté sur le chemin. Un serveur vint à notre table et prit notre commande. Il parut un instant hésité, restant devant nous un peu trop longtemps à mon gout.
Je tapotais du doigt sur la table, impatient.




-« Un problème ? »



Le jeune homme fit volte-face gêné en marmonnant un désolé avant de partir d’un pas rapide.



Mon regard se posa sur Dante attendant qu’il prenne la parole.  
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMer 30 Mai 2018 - 19:47

Il accepte de boire un verre, quel soulagement ! Au fond de moi j’avais peur qu’il ne refuse, parce que cela aurait signé la fin de notre relation, cela aurait prouvé qu’on est vulnérable, fragiles et que l’on ne peut pas tout surmonter.

Même si je n’ai rien fait de mal, il est vrai que j’aurai pu mieux réagir. Mais surtout, je me sens coupable de lui en faire baver autant,  j’aurai du réfléchir à toute cette histoire avant de tout lui balancer à la figure. Après tout il pensait faire ça pour moi.

Une fois en bas de l’immeuble, je me rends compte qu’il se dirige vers la sortie et non vers le garage, je suppose qu’une petite balade ne peut nous faire du mal. On trouvera surement quelques bars ou cafés sympathiques vu dans quel genre de voisinage on habite. Nous marchions en silence quand il fit un geste vers moi, il me tendit sa main. Alors pour tenter d’égayer un peu l’ambiance, je lui réponds :

- Avec une diva comme moi, ce n’est surement pas la dernière dispute qu’on aura, ahah !

Ma blague tombe à plat. De toute évidence il ne doit pas penser que c’est une blague, mais une vérité. Il faudra absolument que je travaille sur moi-même… Quel couple on fait vraiment ! Une diva et un bougre. Je n’ai décidément pas réussi à égayer l’atmosphère, et je sens au fond de moi que c’est une façon à lui de me punir et de me faire sentir que ce ne serait pas facile pour moi de me racheter.

Quand il me demande une clope je lui tends le paquet, mais je ne sais pas quoi dire pour redémarrer la conversation, ni quoi faire pour me faire pardonner. Au bout de quelques minutes il s’arrête devant un bar, et son choix m’étonne. Je le voyais plutôt aller dans des bars plus uppés, plus classes, où la moindre chose coute au minimum 50 balles et où il faut montrer patte blanche pour rentrer. Non celui-ci était plutôt simple et calme, parfait pour discuter.

Il s’installa dehors pour pouvoir fumer surement, choix judicieux, comme ça nous pouvions profiter de cette soirée à l’air si doux. Malheureusement la partie n’était pas gagnée pour moi quand je vis à quelle vitesse il perdit sa patience devant le regard insistant du serveur. Pourquoi faut-il qu’il prenne tout mal ? Le serveur hésitait peut être à nous dire autre chose par rapport à notre commande ? Pourquoi il faut-il qu’il pense toujours aux mauvaises choses en premier ? 

Une fois le serveur parti, Adam tourna son regard lourd sur moi, il fallait que je dise quelque chose, mais quoi ?

- Il fait bon ce soir non ?

Silence de sa part. Apparemment il ne voulait pas faire la discussion, non il voulait parler du sujet brulant. J’essaye de remettre mes idées en place avant de parler, je ne tiens pas à envenimer la situation. Alors que les boissons arrivèrent j’étais enfin prêt, je bus une gorgée puis commença :

- Voilà ce que je te reproche : c’est d’avoir fait ça dans mon dos, et surtout avec des procédés que je n’approuve pas forcément. Mais c’est ton milieu, c’est votre façon de faire.

Je laissais un court instant parce que j’avais besoin de courage avant de continuer :

-Voilà ce pour quoi je te remercie : tu as fait ça pour moi, pour me venger, et t’assurer ainsi qu’il ne refera pas ça. Tu as assuré mes arrières, et pour ça je t’en suis reconnaissant.

En disant cela je lui pris la main, après tout, je l’aime malgré son milieu, malgré ses mauvaises habitudes, et plus j’y pense, plus je me dis que je l’aime en partie à cause de ça.

- Ecoutes, je t’aime, même si il a certaines choses que je désapprouve, je t’aime. Et je sais que ce que tu fais, c’est parce que tu es obligé, pour ton travail. Moi par exemple je ne pourrais pas réussir dans ce milieu, je n’ai pas ta force de caractère. Et tu fais ça pour toi, pour moi, pour nous, et je ne saurai jamais te remercier assez pour ça.

Je fais une courte pause pour remettre les idées en place dans ma tête et serrai un peu plus sa main.

-Et ce qui s’est passé aujourd’hui, m’a fait réaliser qu’il faut qu’on fasse des ajustements. Tout d’abord je suis désolé de ma réaction, il est vrai qu’il faut que je travaille sur moi-même, je dois accepter certaines choses. Je ne peux pas t’obliger à arrêter ton business, comme on dit on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, je dois apprendre à faire des concessions. Ensuite je voudrais que tu comprennes aussi mon point de vue, et que tu t’ouvres un peu plus à moi, ou en tout cas me parler des affaires qui pourraient me concerner.

Parce que je tiens à toi, je tiens à nous, et je ne voudrais pas qu’on gâche  ce qu’on a juste parce qu’on est trop buté ou qu’on ne communique pas assez. Quasiment tous les soirs je m’endors à tes côtés, le matin je me réveille dans tes bras, et je voudrais que ça continue ainsi. Parce que je tiens à toi plus que ce que tu ne sembles penser. Sérieusement, tu crois que je ferai des scènes ainsi si je m’en foutais de toi ? De nous ? Je pense qu’on est assez grand pour comprendre nos erreurs, et essayer de les réparer.

Je finis cul sec mon verre avant de déclarer :

- Toute cette journée m’a donné faim, on rentre et je nous fais réchauffer un bon petit plat ?
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyVen 15 Juin 2018 - 18:28

Dante commenca à parler. Il voulait mettre les choses au clair. Lorsqu'il m'annonça qu'il m'aimait, même si je n'y montrais rien, cela me fit grandement plaisir. Dante n'était pas du genre à exprimer ouvertement ses sentiments, il n'avait aucun soucis à être tactile. Cependant, dire à haute voix ses ressentis, c'était pour lui comme un aveu. Dans mon milieu, c'était normal de ne rien exprimer. Cela pouvait faire couler un entreprise en une seconde ou pire te faire tuer. Mais lui, il n'avait rien de tout ça. Ce n'était pas dans sa nature profonde, j'en suis persuadé... Il avait simplement suivi les règles de la mafia. 
Des concessions? Oui, il était temps d'en faire. Chacun de nous, à notre manière.

-"J'essayerais de plus m'exprimer. Je ne te garantis rien mais je ferais un effort. Pour toi, pour nous. Je veux aussi que notre relation dure et merci... pour tout. Je sais que ce n'est pas facile pour toi... d'accepter" je fis un geste de la main comme pour designer quelque chose "tout ça..."

Après avoir bu nos verres, Dante propose de rentrer pour manger. 
Je me levais et sortis quelques billets de ma poche avant de les poser sous mon verre. 
-"D'accord. Rentrons. " 

Une fois rentré, nous allons directement chez Dante. Il était mieux équiper en terme de vaisselle et la nourriture se trouvait chez lui. Ma cuisine était totalement fonctionnelle et équipée. Cependant, c'était plus décoratif... Bien qu'en y pensant, j'avais beaucoup plus de nourritures dans mon frigo depuis que je sortais avec Dante. Je le soupçonnais parfois de rentrer chez moi avant que je ne rentre du boulot afin d'y déposer ses plats en trop... 

Je posais ma veste sur le dossier du chaise et déboutonnais un bouton de ma chemise afin d'être plus à l'aise. 

-"T'as besoin d'aide pour quelque chose?" lui dis-je alors qu'il s'affairait déjà dans la cuisine. 

Il refusa poliment mais je crois que c'est juste pour éviter que je sois dans ses pattes... Je lui montrerai un jour que je peux lui cuisiner quelque chose...

Il arriva avec un plat qu'il déposa sur la table. 
-"Gnocchis alla romana!" dit-il de manière théatrale. Ca avait l'air succulent. 

Une fois le diner commencait, je lui proposais.

-"Vendredi, je participe à un gala de charité afin de rencontrer certains associés. Ca te dirait de m'accompagner? Tu pourrais faire connaissance avec des gens de ton buisness et goûter des plats originals qui pourront t'inspirer." Dis je le sourire en coin. 

-"Ne t'inquiètes pas. Ca ne me dérange pas que les gens te voient à mes côtes... je connais certains de leur secret qu'ils n'aimeraient pas que j'expose. Personne ne fera de reflexion. Et je suis certain que tu charmeras les coeurs de leurs épouses. Soit toi même et ça ira." Je me tus un instant pour réfléchir. "Oublie mes derniers propos finalement. Tu n'appartiens qu'à moi." 

Je me penchais au dessus de la table et l'embrassa doucement...
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyMar 19 Juin 2018 - 20:37

Je pense qu’enfin on avait réussi à s’entendre et qu’à partir de maintenant ça ira mieux si on continue sur cette voie. Il va enfin s’ouvrir à moi et surtout, surtout, arrêter de faire des choses dans mon dos. Parce que les dossiers et passages à tabacs ça suffit. 

Sur le chemin du retour je lui pris la main, et une fois à la maison je me mettais à la tâche de nous préparer un diner. C’était assez simple, j’avais fait des réserves ces derniers jours. Je fis bouillir de l’eau et plongea dedans des gnocchis, pendant que je faisais réchauffer une sauce à côté. Quand il me proposa de l’aide je refusais, il n’y avait vraiment rien à faire au final, à part rajouter quelques herbes. En soit tout était déjà préparé.

Alors qu’on venait de se mettre à table il me demanda de l’accompagner à un gala. Un évènement officiel, où des gens nous verrons ensemble. Et pas ensemble comme, on est tous les deux invités et on se croise sur place, non, je suis SON invité, je l’accompagne.

- Tu es sur ?

Sa réponse me fait froid dans le dos, le chantage pour les faire taire. C’est vraiment tout lui, mais au moins je suis au courant cette fois des techniques qu’il utilise.

- Si seulement tu pouvais accepter le fait d’être gay, juste être toi, et ne pas utiliser le chantage. Mais oui, milles fois oui !

Je l’embrasse en retour, quitte la table pour me précipiter dans la chambre. Tout en fouillant dans mes affaires,  je lui crie :

-Qu’est-ce que tu penses que je dois porter ? T’as une veste de costar à me prêter ?

Alors que je disais ça, je tombe sur une de ses vestes de costume qui avait atterrit dans mon armoire.
 
----

Le jour du gala, j’ai passé toute l’après-midi à faire les magasins pour trouver une tenue, j’ai envoyé 15 sms à Adam pour lui demander de l’aide, l’ai appelé 7 fois et aussi poussé à la crise de nerf 2 vendeuses. J’ai finalement réussi à choisir 3 tenues convenables, mais j’attendais de voir Adam pour le faire choisir laquelle il préfère.

Une fois dans l’appartement, les trois costumes sur trois cintres posés sur le canapé, j’attendais qu’Adam arrive en buvant un verre de vin. Le gala était à 20h, je regardais l’heure, 18h30. J’avais encore du temps, mais tourner dans l’appart à attendre me rendais encore plus stressé. Je préparais quelques petits amuses gueule assez basiques pour me calmer les nerfs. J’en avais déjà mangé une grande partie en les cuisinant que j’entendis un bruit dans le hall.

J’ouvris la porte précipitamment pour voir Adam, encore en tenue de travail, sa sacoche sous le bras qui se dirigeait vers ma porte.



- Chéri, c’est la catastrophe, je n’arrive pas à choisir ! J’en ai trouvé 3 qui me semblent bien, mais je ne veux pas te faire honte ! Toi, tu as bon goût, choisis pour moi !



Je le tirais par le bras dans le salon et lui montrais les trois tenues, qui étaient maintenant que je les regardais côtes à côtes, quasiment identiques.
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Adam Ruswell
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyLun 2 Juil 2018 - 18:56

Aujourd'hui était le jour du gala. Dante m'avait appelé je-ne-sais combien de fois dans la journée afin qu'il puisse trouver LA tenue idéale. J'avais du battre mon record de soupir en raccrochant le téléphone. Il fallait encore que j'organise deux-trois choses pour ce soir avant de rentrer. Je regardais l'heure...17h... il fallait que je me dépêche. Sous la couverture d'être une soirée de gala, beaucoup de personnes influentes venaient afin de faire du buisness. Ce soir, je n'allais pas vraiment me reposer. J'espère que Dante s'amusera. Je devrais le laisser un petit moment pendant que j'irais rencontrer des connaissances. 
Je pris mon téléphone et composais un numéro. 
Personne ne se présenta au bout du fils mais je savais très bien que "cette" personne était là. 

-"Ce soir, au fumoir, mon cher ami." Je fis claquer mon briquet. 

Un rire grave retentit au bout du fils. 

-"Ahahah aaaaah Adam. A ce soir." Je pouvais imaginer le sourire de mon interlocuteur. Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu. Il faisait beaucoup d'affaires en Italie et bien que l'on soit de bonnes connaissances, il valait généralement mieux ne pas trainer dans les affaires des autres. C'était plus ou moins une régle dans notre milieu à moins de vouloir se faire des ennemis. Lui... il valait mieux que je le garde en ami... 

Je finis d'envoyer des mails et partis du bureau vers 18h15. Il n'y avait pas beaucoup de monde sur la route. Les rues étaient plutôt calme en cette saison. 
Une fois rentré dans le couloir menant à la porte de chez Dante, je vois celle ci s'ouvrir à tout va. Dante sortit en trombe et me tira à l'intérieur de chez lui. Je n'avais pas encore eu le temps de déposer mes affaires qu'il m'entrenna devant son canapé où se trouvait trois tenus. 
Il me demanda de l'aider à choisir comme si c'était une question de vie ou de mort. 
Je le regardais amusé mais comme il n'avait pas l'air de trouver ça marrant, au vue de son regard braqué sur moi, je reportais mon attention sur les costumes. 
Je passais ma main sur les tissus, pris une tenue et le tendis face à Dante. 

-"Celle çi. La couleur t'ira bien. Et elle correspond mieux à ta carrure. De plus..." Je m'approchais de lui "J'aime bien la texture. Je me ferais un plaisir de te l'enlever... ce soir" Dis je avant de l'embrasser. 
"Bon, dépeche toi. Il ne faudrait pas qu'on soit en retard." Finis je par dire, l'intimant en lui tapant le cul vers la salle de bain. 
Avant qu'il ne proteste, je m'étais déjà retourné car mon téléphone avait vibrer dans ma veste. Je fis un dernier clin d'oeil à mon homme avant de continuer mon appel sur le balcon de son appartement.
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Dante Sertoli
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MessageSujet: Re: Strange Days (Adam Ruswell)   Strange Days (Adam Ruswell) EmptyDim 8 Juil 2018 - 1:39

Avec seulement un coup d’œil il fait un choix, à ma demander si il s’en préoccupe vraiment ou si il a choisi au hasard l’un d’eux pour en finir assez rapidement  avec. Mais quand il me conseille un costume il met vraiment fin à ma torture, bien que s’ensuit une allusion des plus grivoises. Comme si c’était l’heure aux plaisanteries dans une heure aussi grave. J’accepte son baiser et me dirige vers la chambre pour me changer enfin. En partant je lui lance :

- Tu penses que je veux être en retard ? Déjà on irait plus vite si tu arrêtais d’essayer de me déconcentrer.

Il est pas possible, il m’embête et ensuite me donne des leçons.  Une fois dans la chambre j’enlève ma chemise et commence à enfiler tous les outils d’un parfait gentleman, d’abord le tendeur pour les chaussettes, puis celui pour la chemise. Après avoir mis un marcel j’enfile l’ensemble bleu nuit avec des boutons de manchettes noir obsidienne que j’ai acheté pour l’occasion. Je n’ai pas eu de mal à choisir, je pense qu’ils plairont à Adam, discrets mais enchâssés de façon assez distinguée. Puis je me dirige dans la salle de bain pour me passer de la crème sur le visage et me coiffer correctement.

Je me retrouve quelques minutes plus tard dans le salon, parfumé légèrement, mais je ne vois pas Adam pour me complimenter. Je regarde dans la cuisine – où au passage j’attrape le plateau de canapés et l’aperçois sur le balcon. J’ouvre la baie vitrée et sors ma tête. "Dépêche-toi, il ne faudrait pas qu’on soit en retard " lui lançais-je avec un sourire narquois alors que je rentre et m’assois sur le canapé pour finir mon verre de vin en continuant de manger. Qui sait si on pourra manger suffisamment à ce gala. Les évènements distingués comme ça, c’est beaucoup de présentation, mais les quantités sont assez petites.

Quand il rentre enfin je me lève et attrape mon manteau et me dirige vers la porte. A croire que je suis le plus excités dans cette histoire. Je vais enfin pouvoir voir un peu son monde et les gens qu’il côtoie –autre que ses employés.

- On y va comment ? Taxi, chauffeur, ta voiture ?

On prend l’ascenseur et durant la descente je ne peux m’empêcher de jouer avec le bouton de mon manteau. Je suis assez stressé de faire ma première sortie dans le monde avec lui. Il m’a déjà présenté à sa famille de cœur, mais ils l’aiment et l’acceptent peu importe comment il est. Des relations de travail ne seront surement pas aussi ouvertes à cette relation. Je demande à Adam :

- Qu’est-ce que je ferai là-bas ? Je vais te suivre tout le temps ? Comment tu vas me présenter à tes amis ?
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